Ile-de-France : de nombreuses menaces proférées à l'égard de la communauté juive

Entre mercredi et jeudi en Ile-de-France, des sources policières évoquent plusieurs incidents liés à des menaces à l'encontre de la communauté israélite... La litanie fait froid dans le dos... Exclusivité 20 Minutes TV : ce jeudi, un courrier a été déposé à la mairie de La Garenne-Colombes qui évoquait des attaques à l'encontre des écoles juives. La veille, dans le IVe arrondissement de Paris, un individu vêtu d'un pantalon militaire et porteur d'un Coran à la main a demandé à un passant où il avait acheté sa kippa, puis s'est adressé à d'autres passants en anglais pour leur demander où se trouvait la plus proche synagogue du quartier. Les policiers sont rapidement intervenus pour le contrôler. L'individu sans domicile faisait l'objet d'une fiche de recherche pour obligation de quitter le territoire et a été conduit à un centre de rétention administrative. 

Dans le XVIe arrondissement, ce sont les mots "Justice pour Gaza" et le drapeau de la Palestine qui ont été tagués sur une rame de métro. Le service du renseignement territorial a été saisi.

A Créteil, le même jour, la mère d'une étudiante a contacté la police pour dénoncer des menaces de mort et des propos antisémites circulant sur les réseaux sociaux. Ces propos faisaient allusion à Adolf Hitler, visaient explicitement l'école juive Ozar Hatorah de Créteil  ("venez on va avec des couteaux à l'école d'à côté") et appelaient à manifester pour la Palestine. Aux abords de la même école, dans la matinée, une jeune fille a été encerclée par deux hommes qui l'ont qualifiée de "sale juive" et l'ont menacée de mort.

A Sucy-en-Brie, à 7h mercredi, les policiers municipaux sont intervenus pour des constater des inscriptions sur des commerces : pendant la nuit, de nombreuses étoiles de David avaient été apposées sur les murs de certaines enseignes à la peinture noire.

Enfin à Charenton-le-Pont, mercredi matin, les policiers ont découvert des autocollants antisionistes et faisant l'apologie du terrorisme dans la station de métro Liberté. La RATP a été sollicitée pour l'extraction et l'exploitation du réseau de vidéosurveillance.

A l'occasion de son déplacement dans une école juive de Sarcelles ce même jour, le ministre de l'Intérieur avait fait savoir qu'une cinquantaine d'actes antisémites avaient été relevés depuis l'attaque terroriste du Hamas contre l'Etat hébreu samedi.